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Carrossée comme une pin-up

Sans me donner des fleurs, je suis depuis...... pftttttt les années 1994/1995 un emmerdeur de première classe en ce qui concerne ma vie privée vis à vis de l’informatique et plus particulièrement face à l’Internet. Déjà en 1991, j’ai considéré cet outil intrusif, pouvant être amené à rechercher à me connaître plus que je me connais. Au fil des années, je me méfiais toujours plus du programme gratuit, vous rendant soit disant les plus grands services, mais qui en arrière plan collectait le maximum d’informations et tout cela à vos dépends. En 2007, le smartphone est arrivé et l’AppStore par la suite. Là aussi, j’ai toujours essayé de donner le minimum d’informations sur mes relations, mes goûts, mes déplacements. Considérant le Cloud comme un aspirateur de données, j’ai prôné pour moi-même et mes proches une discrétion dans la manière de se connecter avec les autres. Je m’obligeais aussi à changer de tous les six mois maximum de mots de passe et n’avoir jamais le même pour un ensemble de sites ou applications. Le cahier à spirale étant pour me rappeler la clé ouvrant chacun d’eux.
J’étais donc, particulièrement pour moi-même, à me méfier de l’autre et toujours à chercher à rester discret. Les Facebook et autres soit disant rapprocheurs d’individus m’ont dès le début donné des boutons et j’ai fuit le plus possible ces espions, se vantant de travailler pour votre bien.
A ce sujet, j’abomine particulièrement ces dirigeants qui lorsqu’ils s’adressent à vous soit par communiqué de presse soit lors d’un keynote, osent déclarer que l’application gratuite va penser pour vous, chercher votre bien être mais surtout qu’ils (les dirigeants) travaillent pour vous. Se sentant comme obligé de justifier ce qu’ils font soit disant pour votre mieux vivre, alors que c’est tout le contraire. Ah... le terme travail, les méchants, ils l’utilisent à tout bout de champ. Ils osent déclarer « Nous avons beaucoup de travail, et nous continuerons de faire tout notre possible .... ». Ils me hérissent franchement le poil, .... allez du balais. A l’inverse ceux et celles se « tapant » trois heures minimum de transport, dans des conditions parfois insupportables, se retrouvant tâcheron ou tâcheronne face à un chef des plus odieux ne comprenant pas pourquoi ils ont cinq minutes de retard, le mot travail, ils ne l’emploient plus du tout, usés par celui-ci justement. Respect de ma part !
Pour revenir à mes méfiances, vous aurez compris que les entreprises comme Google, Facebook and Co, je m’en méfie comme de la peste. Je ne dirais pas que prononcer leurs noms me donne des boutons, mais j’ai parfois des hauts le coeur, surtout quand le mot « travail » est redéfini comme un bonheur.
Bon, comme le dit le dicton « il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis », alors.... non je n’ai pas ouvert un compte chez Duchmoll qui voit tout en bleu, mais plutôt, je me suis tourné avec une certaine gourmandise du côté de Google. La cause ? Elle est toute simple. Depuis maintenant deux ans, je suis baba amoureux du Chromebook Pixel. Car elle me plait fichetrement cette machine habillée tout de métal. Côté mensuration, il y a de quoi avoir les trous de nez devenir des cornes de brumes.


Certains diront « Oui, mais elle n’a pas.... » M’en fous. « Il lui manque aussi... ». Rien à cirer. Moi fan revendiqué d’Apple depuis..... pftttt 1998/1999, j’ose le dire, cette machine me plait. Le pire, ne voyant que par la pomme croquée et cela concerne aussi bien les ordinateurs, tablettes, sauvegardes, GSM et j’en passe et des meilleures et les collectionnant (boites comprises) au grand désespoir de ma conjointe qui me trouve un peu, beaucoup, à la folie zinzin d’Apple, le jour où je lui ai présenté cet amour-là, elle ma regardé avec un drôle d’air, se disant sûrement que le petit vélo rouge avait la chaine de sautée. Ouais.... sans doute ! L’amour rendant aveugle dit-on mais aussi étant fauché comme les blés, j’ose le dire je bavais devant ce châssis habillé à la Paco Rabanne.


Suis-je bête, ce n’est pas de cette jolie personne dont je suis gaga, bien que.... mais plutôt de cette machine......


Ainsi pendant deux ans, j’ai bavé, soupiré, rêvé d’elle et puis dernièrement.... non je n’ai pas hérité d’un oncle des Amériques, mais simplement fait des économies et me voilà à chercher ou trouver l’objet de mes désirs. Ebay... pas neuf ! Amazon France... n’existe pas ! Pareil pour la branche allemande et anglaise, ou alors d’occasion. Allez... allons voir du côté des Etats-Unis. Bingo. Il est à vendre.... Un clic. Ah zut, j’aurais du rentrer les identifiants de la carte bleue sur le site français avant de traverser l’Atlantique. On recommence tout et...... voilà ! C’est good.


Ce n’est pas donné, mais quand on aime on ne compte pas, n’est-ce pas !!!


Et maintenant ? Il s’agit d’être patient, en attendant sa venue du côté d’ici. Mais je la suis à la trace comme le loup dans la forêt suivait le Chaperon Rouge. La preuve .......


Allez, on ferme le ban jusqu’au prochain épisode.



Par laurent, publié le mardi 28 novembre 2017
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