Brin de Folie

Aujourd’hui en 2022, nous sommes face à un futur qui fait peur à plus d’un titre. Crainte d’abord pour des lendemains qui ne chanteront pas pour nos enfants, avec un réchauffement planétaire qui sera au minimum de 3.5° avant la fin du siècle. Mais, surtout, effroi face à ce dictateur, j’ai nommé Poutine, qui veut imposer ses lois sur la majorité des pays autant démocratique que ceux se trouvant sous la coupe d’un despote.

C’est ce que nous explique cette tribune de Françoise Thorm, avec la vassalisation de l’Europe et plus encore. Cela passe bien sûr par une stratégie de communication autant auprès des élites intellectuelles que par des basculements des opinions par le biais des réseaux sociaux. Tout est bon pour plier les fortes têtes : élaborations de dossiers compromettants, corruption, chantage, promesses d’avancement, prise de contrôle des médias.

Preuve de la mise en place de cette mécanique de déstabilisation, les propos d’un ancien premier ministre de l’état français, déclarant concernant Poutine, lors de l’une de ses rencontres « Son regard était comme deux lasers perçants ». Tenir de tels propos, c’est reconnaître à cet individu des pouvoirs qu’il n’a pas enfin de compte. C’est surtout le considérer comme un surhomme.

Aujourd’hui, le dictateur Poutine montre son vrai visage. C’est tout d’abord celui d’un menteur, doublé d’une crainte de paraître faible, face autant devant ses vassaux (les habitants de la Russie) que devant le reste du monde. Cette peur se double d’un mépris complet de ceux qui considèrent que tout se règle par la discussion. Pour lui comme pour ceux qui l’entourent, seule la brutalité ne peut que régler les problèmes du monde. Le système mis en place depuis sa prise de pouvoir, en écartant Eltsine, peut se comparer à un système mafieux, ou tout se règle en tuant les opposants, comme ceux n’approuvant pas ses méthodes.

Comme tout être humain, V. Poutine va décéder un jour prochain. Que ce soit demain ou dans quelques années, il détruit aujourd’hui pour des centaines d’années toute une période de notre histoire commune, pour sa seule gloire. Gloire qui ne sera célébrée que par des imbéciles ou ceux ayant compris que sa vie n’aura été que mépris pour l’espèce humaine.