Rubrique Blabla & Cie

Le syndrome européen va avoir lieu

Au vu du titre de l’article, vous pouvez penser avec raison que nous allons traiter de l’Europe face ..... à Donald Trump, ou encore de ses relations avec Mister Poutine (nous parlons de l’Europe là) ou mieux encore de sa supposée dislocation politique face à la montée des partis extrémistes.
Nous vous rassurons, rien de tout cela. Nous allons traiter d’un sujet beaucoup moins rassurant et pouvant engendrer d’ici quelques centaines d’années, si Dieu nous prête vie jusque-là, à nous la race humaine, la mort certaine de dizaines de millions de personnes. Il s’agit tout simplement du syndrome chinois ayant lieu actuellement à la centrale nucléaire de Fukushima. Pour rappel, le syndrome chinois est l’hypothèse de la conséquence la plus grave d’une fusion du cœur d’un réacteur nucléaire, dans laquelle les éléments combustibles en fusion du cœur ou corium percent les barrières qui le confinent et s’enfoncent dans la terre comme l’énonce le site Wikipédia. Les conséquences ? L’expression « syndrome chinois » reflète l’idée que le matériel en fusion d’une centrale située en Amérique du Nord pourrait traverser la croûte terrestre, s’enfoncer et progresser jusqu’en Chine. Une variante propose que ce matériel, en entrant en contact avec le magma du manteau terrestre, pourrait provoquer une réaction en chaine qui anéantirait le continent en surface. Les dangers d’un tel accident furent dépeints dans le film Le Syndrome chinois, réalisé en 1979.
Alors pourquoi parler aujourd’hui de syndrome européen ? Etant donné qu’il s’agit aujourd’hui du Japon, vu l’âge du capitaine plus quelques paramètres de calculs, disons que le coeur en fusion s’il devait arriver de l’autre côté du globe, pointerait son nez non loin du côté de l’Europe. Ou exactement ? Les calculs ne le disent pas mais une chose est sûre, le coeur en fusion des trois réacteurs de la centrale japonaise a disparu bel et bien des écrans radars des techniciens japonais. [1]

Les images prises par la caméra insérée dans le réacteur 2 de la centrale de Fukushima (Japon) montrant un trou, le 30 janvier 2017. © HANDOUT . / REUTERS / REUTERS


Ainsi comme le rapporte un article du journal Le Monde daté du 03/02/17, « grâce à une petite caméra envoyée à la fin janvier à l’intérieur de l’enceinte de confinement du réacteur 2 de Fukushima, la compagnie Tepco, opérateur de la centrale nucléaire, a pu y observer des niveaux de radiations records ainsi qu’un trou, a-t-elle annoncé vendredi 3 février. Le réacteur 2 est, à l’instar des 1 et 3, l’un des plus endommagés et responsables de dégagements massifs de substances radioactives dans la nature après la mise en péril du site par le tsunami gigantesque de mars 2011. L’analyse des images filmées a permis de déduire qu’il règne dans une partie de l’enceinte de confinement « des radiations qui peuvent atteindre 530 sieverts par heure », a précisé Tepco. Un homme exposé à une telle radioactivité mourrait presque instantanément. Le précédent relevé, réalisé en 2012 à un autre endroit du réacteur 2, était, selon Tepco, de 73 sieverts. » Pour finir, il signale, « ce niveau extrêmement élevé « s’il est exact, peut indiquer que le combustible n’est pas loin et qu’il n’est pas recouvert d’eau », a déclaré Hiroshi Miyano, professeur de l’université Hosei qui préside une commission d’étude pour le démantèlement de la centrale. Jusqu’à présent, les examens n’ont pas permis de localiser précisément le combustible supposément fondu dans ces trois unités sur les six que compte la centrale. ».

Coupe de la Terre


Donc pour faire simple, les techniciens de la centrale savent que le métal en fusion est quelque part là, mais ils ne savent pas où exactement. Encore noyé par une eau polluée par la radioactivité, qui peut s’écouler n’importe où dans la nature ou déjà dans la croute terrestre ? Ils ne le savent pas là non plus ! Il y a une forte certitude que ce métal en fusion brulant tout (pierre, métal, etc....) qui je le rappelle est quand même radioactif, ne puisse pas d’ici quelques mois/années, être« arrêtable » dans sa forme actuelle, entrainant de facto le syndrome chinois mais cette fois à l’envers. Alors que pouvons-nous faire ? Euh........ prier, regarder nos petits tracas d’une manière détachée mais surtout se dire que allons tous crever rapido. Vite une fusée, direction le plan B. Oups, il n’y en a pas !! Donc, nous sommes tous foutus.

Bon, nous vous rassurons. le métal en fusion même s’il devait continuer à bruler, ne pourrait pas aller plus loin en théorie que le centre de la Terre ou est situé le noyau terrestre qui est probablement en fusion, arrêtant ainsi tout matériau quelle que soit sa température et sa composition. De plus, en théorie la masse en fusion, ne peut pas se maintenir indéfiniment en un tel état. Mais entre le début de sa descente et son arrêt au centre de la Terre, il risque fortement d’entrainer quelques accidents « sympathiques » pour l’espèce humaine : pollutions radioactives, etc.... Et puis entre la théorie et la pratique, nous n’avons pas la certitude que cela se passe réellement ainsi. Donc..... il nous reste à espérer tout simplement et comme l’espoir fait vivre .......


[1Nous en parlions déjà ici même, posant la question de savoir où se trouvait le métal radioactif en fusion. Maintenant nous le savons, quelque part par là......


Par laurent, publié le vendredi 3 février 2017
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