Rubrique Québec

080515 - Devoir scrapper le char ?

Vous êtes guillerets de vous retrouver à la Baie saint-Paul. Tout autour de vous, l’empreinte, comme nous disions hier d’une météorite venue frapper la région, il y a bien longtemps. Le temps est de cochon full pluie, le vent est molasse et la mer, pardon le fleuve est marée basse. L’occasion donc pour découvrir un peu la région en prenant la 138 Est. Et puis.... il y a l’imprévu. Il vient du char qui vous annonce « Maintenance Oil & Filtres ». Tiens donc ! On fait avec pour un temps. Mais pas trop !



Ce matin, après un délicieux petit déjeuner préparé par Michel, un hôte parfait cet homme là dont, mesdames, le coeur est à prendre, direction la ville de Baie-saint-Paul. C’est très.... comment dire proute ma chère. Oui le terme correspond bien à cette petite bourgade, où la rue principale n’est qu’enfilade de magasins proposant des objets dont les prix font tousser. Comme il pleut, c’est l’occasion pour nous de quitter les lieux, en remontant vers le Nord. Auparavant comme chaque matin, arrêt à un dépanneur pour l’achat d’un kawa. On roule, on roule et nous voilà déjà Aux Eboulements. Son nom vient d’un violent tremblement de terre qui ébranla toute la région de Charlevoix en février 1663. En cette période, il n’y a personne, sauf quelques ouvriers travaillant sur un bateau en cale sèche. L’emplacement fait partie de la société des « Chantiers Maritimes de Charlevoie Limitée », crée en 1946.
On repart, en direction de Québec. Il est plus de 13:00 et nous devons arriver avant 17:00 à notre gite, qui sera l’Auberge de la Paix situé rue Couillard, pour deux nuits.
Toujours ce « foutu » voyant qui reste allumé et nous demande de nous occuper de l’huile et des filtres. On fait quoi là ? Même si la 138 est fréquentée, il ne faudrait pas que le char tombe en panne. En banlieue de Québec, direction le parking d’un Tim Horton’s. Nous savons qu’il y a du wifi gratuit. Cela nous permet de contacter l’agence de location du char. Discussion, attente (petite musique), discussion, attente (re-petite musique).... « Rien de trippant, vous pouvez continuer de rouler avec votre char ». S’il le dit .....
Pour entrer dans le vieux Québec, il faut un Gps qui fonctionne, une carte de la ville à jour et de la patience, pour ne serait-ce qu’arrêter cinq minutes son char afin de décharger les valises. Le piéton est roi ou presque et il est plutôt conseillé de venir en bus. En plus, comme le vieux Québec est sur un promontoire, cela grimpe pas mal. Jambes musclées conseillées. Maintenant que la question du coucher est réglée, direction angle du boulevard Lannier et la route de l’Eglise. C’est le point de rendez-vous avec Charlotte qui arrive de Montréal en co-voiturage. Attente de deux heures, heureusement dans un café chauffé avec Wifi.
Elle est arrivée, chaussée de ses Birkenstock préférée et légère veste. Bises et retour le vieux Québec, pour trouver ou stationner le véhicule pour le we. On tourne, on tourne, on se perd, on se retrouve, on se perd de nouveau et enfin une place. Diner après une petite grimpette dans une crêperie se disant bretonne, dont les crêpes sont dures, mais dures comme des biscuits de soldats. Allez dodo ? Non, car Joelle qui se désolait d’avoir perdu son imper tout beau tout neuf, demande à Laurent de voir si au char il n’est pas resté. On descend. On remonte. « Négatif Joelle ». Et puis en fait..... elle l’avait oublié à l’accueil de l’auberge de jeunesse. Contente ma blonde. Allez cette fois c’est dodo !



Par laurent, publié le samedi 9 mai 2015
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